Oro et Ociane, intégration réussie

Ces demi-frères, inséparables dès les premières heures de leur vie, ont toujours vécu chez leurs propriétaires dans un lieu adapté pour eux; vie en extérieure, foin à volonté, box ouvert,...

Déménagement oblige, ils sont arrivés à l'écurie active du Puyos via une autre pension.

La mise en présence avec le troupeau a été facile mais ils sont restés volontairement à l'écart. Ça ne pose pas de problème dans la mesure où les interactions entre les deux groupes sont sans véritable agressivité. Seul le temps va inciter les deux groupes à se rapprocher. Oro a même des velléités de contact notamment avec Roxwell. À suivre...

Pour les automates, ce fut une autre histoire.

D'abord, ils ont eu beaucoup de mal à passer la tête dans les râteliers. Merci à leur propriétaire pour sa patience et les heures passées au milieu du foin dans le râtelier.

Ociane est un impatient difficile à canaliser. Il ne prend pas le temps de réfléchir et se met seul en échec. Oro, quand à lui, avait très peur des passages étroits. Et par définition, la stalle des automates et le portillon anti-retour sont des passages étroits. À force de patience et de répétition (merci le travail à pied), de moments de régression (parfois il y a des monstres dans les passages étroits ) et grâce à l'appel du foin (estomac quand tu nous tiens... heu motive), ils ont appris à les maîtriser.

Mais nous avons dû faire face à un obstacle auquel on ne pense pas toujours. Un des atouts de l'écurie active est de permettre aux chevaux de s'autonomiser et de prendre leur vie en main. C'était trop difficile pour eux. Très (trop ?) proches de l'homme, ils ne prenaient pas d'initiative. L'appel du foin a fini par avoir raison d'Oro pour passer seul la porte sélective et, en conséquence, d'Ociane qui n'allait pas rester seul dans la partie commune.

Comme c'est à ce moment là que je me suis fracturée le pied, je n'ai pas pu continuer les apprentissages dont celui du DAC et ses granulés, grande source de motivation pour inciter les chevaux à se déplacer. Or, l'appel de l'eau n'est pas suffisant pour les motiver à passer le portillon anti-retour. Ce sont certains propriétaires (dont la leur bien évidemment) et Pierre qui ont incités, à chaque fois qu'ils étaient présents, à passer et ce plusieurs fois par jour, . Ça a été long.

Actuellement, ils ne passent toujours pas de leur propre initiative. Mais comme on peut le constater sur la vidéo, on arrive à les inciter à le faire en étant à l'opposé de l'écurie.

L'autonomie est à portée de sabots ! Ils suffit juste qu'ils aient le dernier déclic.